L'important n'est pas de nous déplacer mais bien de nous élever. Nous voulons traverser la dernière

jeudi 21 mars 2013

On s'enfonce dans le nord du Laos. Les nouvelles arrivent.

Nous sommes en compagnie des MaNoHé, Maxime et Hélène, Manon (de l'âge de Manon et Noé (de l'âge de Camille). Ils sont en chemin depuis presque 2 ans. Nous voyagerons ensemble jusqu'à la fin de la Chine pour notre plus grand bonheur et celui des filles (pendant 2 mois).

Nous avons quitté hier par bateau la magnifique ville de Luang Prabang (ses temples et ses moines), classée au patrimoine mondial de l'humanité. Nous avons remonté la rivière de la Nam Ou pendant 7h, entre paysages splendides et des centaines de chercheurs d'or. C'était sublime ! 
Nous sommes à présent à Nong Khiaw pour quelques jours avant de continuer sur la rivière, vers des régions qui ne sont plus accessibles que par bateau.

Ici les connexions internet se font de plus en plus rares, mais nous tenterons de faire suivre les nouvelles. Les décors sont époustouflants.  Nous vous partagerons les souvenirs et garderons les pépites.

Luang Prabang et quelques-uns de ses plus précieux moments de vie

Nous sommes sortis de notre bus de nuit à 5h30' du matin, après 9h de trajet sinueux 
sous les étoiles et à travers les montagnes.  
Nous arrivions dans une sensation de froid 
qui nous avait quittée depuis le Népal.  
Nous voilà dans ce qui fut la capitale royale du Lan Xang (royaume du million d'éléphants) du 14ème siècle à 1946, même si la capitale effective était Vientiane à partir de 1563. 
Plantée en bord du bord du Mékong 
et enchâssée dans un environnement montagneux, Luang Prabang est peu peuplée, environ 70 000 habitants, encore a préservé son aspect originel. Elle est un site du patrimoine mondial de l'humanité depuis  1995.

On s'est laissé porté au rythme tranquille de la ville, baladé d'un temple à l'autre, sillonnant les rues piétonnes, passant des maisons coloniales au marché artisanal ou aux plages du Mékong et de la Nam Khan où les moines se divertissent en fin d'après-midi.  Les environs sont truffés de petits villages bien paisibles qui cachent des grottes et des chutes d'eau magnifiques. Voici quelques ambiances d'une de nos journée à Luang Prabang...

mardi 19 mars 2013

Quatre jours en Thaïlande et voyage surréaliste entre mythologie hindouiste et bouddhisme.

Pour des raisons purement stratégique de renouvellement de visa laotien, il nous fallait repasser en Thaïlande pour ré-entrer ensuite sur le Laos. 
Ce matin-là, de Vientiane, nous avons pris un tuk-tuk, puis un bus et encore un tuk-tuk pour rejoindre Nong Kai en Thaïlande.  Dans les deux sens, le passage de frontière est comme pour rire. Il faut dire que les filles sont parfaitement drillées pour saluer, remercier voire amadouer les douaniers qui tombent maintenant systématiquement sous le charme de leur joie et bonne humeur bien affichée. 
Nous pensions encore visiter là-bas des projets avec qui nous avions pris contact. Mais maqués par la fatigue due aux séjours répétés chez l'habitant et déplacements longs et fastidieux au sud-Laos, nous en avons pour finir profité pour nous reposer et visiter le parc des statues... une bien étrange curiosité, un paradis pour nos enfants !  
Voici en images...

vendredi 15 mars 2013

Deux semaines à Vientiane... pour ne rien faire !

Sous le tutorat français en 1828 (symboliquement très différent d'une colonie et les Laos en sont fiers!), Vientiane compte alors 9.000 habitants. Dans l'après-guerre, plusieurs français s'y réfugient et dans les années 70, Vientiane devient une ville peuplée de dits agents secrets, espions et correspondants étrangers où tout peut arriver, tant dans les discos bars que dans les rues.
En 2004, la ville ne compte encore qu'un peu plus de 700.000 habitants, mais elle accueille le 10ème sommet de l'ASEAN dont elle fait partie et en 2009 les jeux d'Asie du sud-est.
Si Vientiane n'était qu'une petit bourgade il y a deux ans encore, ne comptait que quelques rues bitumées et plus de vélos ou de tuk-tuks que de voitures, il n'en est plus rien aujourd'hui.
Nous trouvons cependant encore une ville tranquille, sans un mendiant (du jamais vu ailleurs et probablement le signe du régime communiste encore très fort!). Le nombre de voitures et de 4x4 tout neufs augmente de plus belle et la ville en plein essor, changera encore radicalement de visage d'ici 2 à 5 ans, nous précisent ceux qui y vivent depuis des années.

Voici en image ci-dessous !

samedi 2 mars 2013

Invitation à la maison, chez des enfants parrainés par "Enfants d'Asie" !

L'éducation est un droit fondamental. Cette phrase raisonne comme une évidence en Belgique ou l'école est gratuite et obligatoire, où l'on ne se pose souvent plus la question d'y aller ou non et où les directeurs oublient parfois que l'éducation représente encore pour certains un coût qui pèse lourd dans le budget des ménages..
Ici en Asie, la question se pose parfois pour chaque enfant.  Il est courant que certains enfants travaillent et que d'autres aillent à l'école. Mais la scolarisation d'un enfant représente alors des coûts en plus et des revenus en moins pour la famille. La survie des membres du ménage est mise en question.  Alors...

Qui d'entre-vous ne s'est pas vu proposer au moins une fois dans sa vie, de parrainer un enfant quelque part dans le monde. En voyage à la rencontre des projets menés pour les enfants d'Asie, nous ne voulions croiser ces nombreux enfants parrainés, sans comprendre mieux leurs réalités et l'impact du parrainage sur leur quotidien et leur avenir. Suite à nos recherches, nous avons été orientés par Alice (une voyageuse blogueuse),  vers Luc (responsable des programmes sur le Laos) qui nous a confiés à Lattanaphone vivant ici à Vientiane.  Quand les bonnes volontés se rencontrent, tout devient possible. Alors grâce à Alice, Luc et Lattanaphone, nous avons découvert une toute nouvelle réalité.

Ci-dessous, le résumé de notre visite des enfants parrainés par le projet d'"Enfants d'Asie".