L'important n'est pas de nous déplacer mais bien de nous élever. Nous voulons traverser la dernière

Associations/Rencontres

VOYAGER AVEC LE MONDE ASSOCIATIF LOCAL 
                                                           LES ENFANTS ET LES FAMILLES D'ASIE DU SUD-EST


PRESENTATION DES ASSOCIATIONS 



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MYANMAR: Mine Thouk Orphanage
(www.careforchidren.nl)

Tin Tin (suerosenu@gmail.com) prendra tout son temps pour nous expliquer l'organisation de son orphelinat et l'esprit qu'elle fait régner à Mine Thouk.
Plus qu'une simple visite, grâce à elle, nous voyagerons quelques heures à travers un intense échange entre nos filles et les pensionnaires. Les questions sont nombreuses de part et d'autres et nous en ressortons comme toujours grandis et empreints d'une force positive qui nous pousse en avant.
Nous repartons avec une série de nouvelles petites graines à planter autour de nous.

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CHINE: Le Rhizome
(http://www.rhizome-lijiang.org/)

Michaël et Odile ont parcouru la Chine pendant 9 mois avec leur enfant Solal qui avait 1,5 an.  Ils sont tombés sous le charme du pays et ont alors décidé de s’y installer pour y lancer un grand projet : une maison des artistes, ce lieu de rencontres où se croisent les artistes et les techniques artistiques d’Asie et d’autres continents !

En traversant toutes les difficultés nécessaires, ils sont parvenus tant bien que mal à louer une maison typique en carré et adaptée aux besoins du projet et à mettre sur pied une organisation officiellement reconnue par les autorités chinoises. 
Aujourd’hui Odile et Michaël et leur trois enfants de 9, 6 et 4 ans peuvent accueillir chez eux 5 à 7 artistes. Ils mettent à leur disposition sur place, outre le logement, des ateliers et des salles d’exposition. Un autre volet du projet est de mettre en contact des artistes chinois et étrangers présents chez eux. Ensemble, ils tentent de construire des projets artistiques en tous genres : dessin, peinture, musique, photographie, chorégraphie, couture,... 

La richesse culturelle du Yunnan, la magie des lieux et la qualité des personnes qu’on y croise rendent à ce lieu une sacrée énergie à laquelle nous avons goûté pendant cinq jours. Récemment, Michaël et Odile relancent un volet guesthouse.  Ils proposent des dortoirs (40 Yuan/lit) et des chambres doubles. Cela permet de se retrouver à 5’ à pied du centre de Lijiang, tout en reposant dans un lieu calme et riche d’échanges.  Les bénéfices de la guesthouse reviennent au projet. 

Nous y avons passé cinq jours fabuleux, voici donc encore un rendez-vous à ne pas manquer.


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LAOS: Enfants d'Asie
(http://www.enfantsdasie.com/)

Fondée en 1991, l'association soutient aujourd'hui 10 000 enfants, orphelins ou dans une situation de détresse, dans une cinquantaine de centre (villages d'enfants, foyers, écoles, orphelinats) en Asie du sud-est: Cambodge, Laos, Philippines, Vietnam.  L'association assure les besoins essentiels des enfants les plus défavorisés: nutrition, hébergement, suivi médical et prévention, soutien affectif, tout en les aidant à construire leur avenir: scolarisation, formation professionnelles, bourses d'étudiants, cours d'informatique, enseignement du français et de l'anglais, microcrédits.
L'association intervient également dans des situations d'urgence: accueil des enfants des rues, secours aux enfants victimes de violences, aide aux familles...

Au Laos, "Enfants d'Asie" intervient essentiellement dans le parrainage individuels des enfants dans la capitale et ses environs (100 enfants et 50 étudiants) et dans le soutien collectif d'établissements scolaires dans le nord du pays (5000 enfants).

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THAILANDE : The Surin project

Un lieu fabuleux et un tourisme responsable pour approcher, découvrir et observer les éléphants domestiques d'Asie et leur vie à l'état sauvage ou domestique.
Le projet propose une expérience unique de vie auprès des Mahouts qui ont fait le choix de retirer leur éléphant des activités qui lui sont nuisibles comme le trek, le cirque ou la mendicité en ville. Ici 13 éléphants ont rejoint le projet avec leur Mahout.
Nous avons passé 3 jours à apprendre énormément sur les éléphants et les mahouts et à observer l'interaction toute particulière entre l'Homme et l'éléphant, lorsqu'on permet à ce dernier de vivre sans travailler et de retrouver des moments de "vie sauvages".

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THAILANDE : Baan Unrak Children’s village

Pour de nombreuses raisons telles que la répression du régime birman envers les minorités et la création d’un barrage hydroélectrique, de nombreuses personnes ont été réprimées et expropriées dans la région se retrouvant seules et démunies. Cette situation difficile a amené Didi Ananda à fonder Baan Unrak.

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Cambodge: PSE (Pour un Sourire d'Enfant)
(http://pse.asso.fr/)

Marie-France et Christian ont répondu immédiatement à notre demande de contact, pour nous dire que nous serons les bienvenus sur le projet de PSE à Phnom Penh.  Ils nous laissent une chambre familiale disponible sur place, au coeur du projet mené au profit des enfants chiffonniers de Phnom Penh.
Découvrez le projet en bref et en image par ce témoignage audio visuel poignant en cliquant sur le lien ci-dessous:
(http://pse.asso.fr/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=1&Itemid=7&lang=fr)

"PSE a débuté ce jour de 1995 où nous avons vu des enfants manger dans les ordures de la décharge de Stung Meanchey à Phnom-Penh au Cambodge. C'était à hurler ! Il n'était pas possible, après avoir vu cela, de continuer à vivre normalement. Il fallait faire quelque chose !
Cela a commencé par des repas directement sur la décharge et puis, comprenant que la situation nous dépassait et dépassait nos moyens, nous sommes rentrés en France pour alerter nos familles, nos amis, nos connaissances, leur dire ce que nous avions vu. Grâce à la mobilisation de tous, nous avons pu, à notre retour au Cambodge, mettre en route "Pour un Sourire d'Enfant"."    Christian et Marie-France des Pallières
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THAILANDE: TCDF (Thai child development Foudation)
(http://thaichilddevelopment.org/)

La fondation créée par une hollandaise et son mari thaï, existe depuis 2004.

En semaine, la TCDF reçoit des enfants handicapés physiques ou mentaux. Ils apprennent l'agriculture, l'art, la lecture et l'écriture et reçoivent des cours spéciaux en fonction de leurs handicapsLe week-end, le centre est ouvert à tous les enfants avec des jeux, des activités artistiques, liées à l'agriculture ou encore des cours d'anglais. Outre le fait de former et d'éduquer les enfants, la TCDF apporte un soutient financier individuel aux familles pour le transport à l'école et pour les frais médicaux. La TCDF est auto-suffisante pour la nourriture, grâce à son potager bio. Elle produit des haricots, des tomates, des cacahuètes, des herbes, des légumes locaux, des mangues, des papayes, des ananas, des bananes et autres fruits locaux. Elle produit également du caoutchouc et de l'huile de palme qu'elle vend sur le marché de Ranong.

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NEPAL : Khushi (travail avec et pour les enfants des rues de Katmandou

On voudrait ici vous partager un moment très fort passé avec ceux qui entourent des enfants sans doute parmi les plus démunis au monde... Une réalité terrifiante, difficile à croire, encore plus difficile à voir et impossible à accepter...

Et pourtant, nous l'avons effleurée, elle est là, crue, vivante et humaine, autour de nous/vous. 

En voici un bref écho tout relatif...

Cyrille et William qui résident à Paris, se rendent régulièrement à Katmandou. Ils accompagnent les enfants des rues depuis 4 années maintenant.  Ils travaillent avec Santosh (chez qui nous étions invités pour le Dasain) qui se donne à plein temps ici pour porter soutien, attention, réconfort et secours à ces trop nombreux enfants au Népal.

Nous avons pu échanger avec eux trois et ils nous ont, ainsi qu'aux trois filles, expliqué au mieux la réalité de certains enfants des rues.  Evidemment, ce n'est que dans la rue que l'on peut le mieux comprendre. Avec Santosh, ils y passent tout leur temps.  

Nous tentons ici de vous résumer ce qu'ils nous ont appris de cette réalité que trop de gens d'ici ne veulent pas voir.

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NEPAL : La Marinka Home

Au début de l’année 2008, Lies, une femme hollandaise a été confrontée tous les jours aux enfants des rues.  Elles les a vu vivre dans des circonstances malheureuses.  La plupart était très jeunes, reniflait de la colle et dormait dans la rue.  C'est la réalité de beaucoup d'enfants encore aujourd'hui à Katmandou.

Depuis, « Marinka home » est née. Lies a loué une maison dans le quartier de Bodnath et a ouvert cette maison pour y héberger les enfants délaissés ou abandonnés. Nous sommes allés visiter la maison qui se trouve à 300 m de notre guest house.  Cette maison travaille en partenariat avec la  « Shangrila home » dont nous vous parlions il y a peu.  Le fonctionnement y est le même.  Elle abrite 32 enfants. 
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NEPAL : La Shangrila Home
Depuis la Belgique, nous avions planifié de visiter un orphelinat. Au Népal, le gouvernement n'investit pas pour les enfants des rues. Ce sont des initiatives privées qui ouvrent des maisons comme celles-là. Il en  existe d'ailleurs 450 à Kathmandou.

Depuis 2 jours nous tentions en vain de joindre Wim, le responsable d'un de ces orphelinats, la "Shangrila Home". Mais cet après-midi, nous avions planifié une promenade dans notre coin, en direction des campagnes et de la montagne. En chemin, tout à fait par hasard, nous croisons un petit panneau "Shangrila home".  Alors on change nos plans (une fois de plus, libres comme l'air) et on bifurque vers l'orphelinat en se disant qu'on pousserait bien la porte pour voir si Wim pouvait nous recevoir un de ces jours. Mais...

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NEPAL : Nepal Orthopaedic Hospital (Visite de la section pédiatrique + atelier d'orthèses)
Le Nepal Orthopaedic Hospital, a été construit en 1995 à l’initiative du Docteur Anil Bahadur Shrestha, chirurgien orthopédiste népalais. Il ne comptait alors qu’un bâtiment de plain-pied pouvant accueillir un peu moins de 20 patients. Il se compose aujourd’hui de deux salles d’hospitalisation  de 10 lits (hommes – femmes), d’une salle de 5 lits pour les infectés, de deux petites salles d’opération, d’une petite stérilisation centrale, d’une petite salle de  radiographie, d’un mini-laboratoire, d’une physiothérapie et de locaux de dispensaire et consultation. L’hôpital possède également un atelier de fabrication d’orthèses et organise également des tournées de consultations dans les villages les plus retirés.
Le NOH est dans  sa spécialité, l’hôpital le moins cher à Kathmandu. Lorsque le patient  ne peut payer l’entièreté des soins, il est aidé financièrement. Il est impliquer dans son traitement, et participe financièrement, si petite cela soit-il.
"Parce qu’il y a un an, un tibétain venu du Mont Kailash s’était fait une fracture ouverte, avec un morceau de fémur qui traversait sa jambe à travers la peau de la cuisse. Six mois de marche forcée à travers la montagne, avec des onguents pour panser la blessure ouverte, six mois de mendicité sur les sentiers, au gré de la charité des passants, dormant dans des grottes, chez l’habitant, claudiquant avec son fémur au grand jour. Un jour, harassé, maigre, presque au bout de ses forces, il est entré par la grande porte de l’hôpital du Kure doctor (Le Dr blanc, Pierre Soete). Ce n’était pas beau à voir, on aurait du amputer. Mais Pierre s’y refusait.  Parce que le vieux avait gardé sa jambe brisée depuis des mois, avec sa souffrance, pour la conserver. Parce que si pierre « coupait », le vieux deviendrait une bouche à nourrir, à charge. Parce que Pierre a fait ce métier pour réparer, pas pour trancher l’outil. Alors, avec ses collègues népalais, ils ont tenté l’impossible, avec l’aide des 250 dieux qui peuplent le Népal. Et ils ont réussi. Quelques semaines plus tard le vieux repartait, avec sa jambe. Et il en est ainsi pour beaucoup d’autres" (Par Jean-Claude Baïsse).

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